Le but de cette initiative est clair, sensibiliser les élèves, les encourager à alarmer et à parler. Pour Julie, initiatrice du projet « il ne faut surtout pas avoir honte ou peur d’en parler. Les adultes peuvent vous aider. » Quant à Benoît, après avoir représenté, avec d’autres élèves, une saynète de harcèlement « tu ressembles vraiment à un petit cochon, je vais envoyer ta photo à tout le groupe…, c’est quand que tu pars, » il a sollicité les collégiens pour savoir qui avait rit. Quelques doigts se sont timidement levés, puis d’autres ont suivi. Il leur a alors expliqué qu’il était normal de rire, mais qu’il fallait se remettre en question et se poser la question « comment je me sentirais à la place du harcelé ? »