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La Métropole européenne de Lille offre le label Villes Internet à toutes ses collectivités et EPCI

Publié le 2 juillet 2016

La MEL : voilà comment les habitants de ses 85 (et bientôt 90 communes) appellent familièrement leur métropole « européenne de Lille ». Certains lui donnent à juste titre le nom de « métropole numérique ». Au delà de ses actions multiples, elle s’engage dans une démarche d’échange d’expérience au plan national en rejoignant l’Association Villes Internet. Le conseil a voté une délibération actant une adhésion centrée sur la mise en réseau des acteurs, la présentation de leurs actions dans l’Atlaas, les rassembler lors de la cérémonie de remise du Label National Territoires, Villes et Villages Internet, offrir à chaque commune la participation au label et des droits ponctuels pour accéder à la plateforme en tant que membre. La Mel pourra ainsi offrir à ses collectivités un diagnostic métropolitain précis sur les usages citoyens du numérique. Les collectivités déjà membres de l’association, profiteront aussi de cette engagement en bénéficiant des droits de « membre praemium ».

 

Carte de la Metropole Européenne de Lille

L’engagement fort du président Damien Castellain et de certains élus, Akim Oural en tête, est connu au-delà des frontières régionales. Donner l’accès aux services et aux usages du numérique à tous les habitants est le moteur fondamental du déploiement des infrastructures.

Pour accélérer l’appropriation des services publics numériques et outiller la citoyenneté active, la MEL a décidé de signer une convention de partenariat et de devenir membre Praemium de l’association Villes Internet. Celle-ci s’engage à offrir le statut de membre à toutes les collectivités du territoire qui le demandent. Elles pourront profiter des outils d’évaluation et participer au label national Territoires, Villes et Villages Internet tout en échangeant avec l’ensemble du réseau. Certaines sont déjà fidèles et montrent l’exemple. Mais l’urgence est d’accélerer un large mouvement d’ouverture des services numériques essentiels aux citoyens. 

La MEL numérique a une longue histoire.

Dès 2004, avec la prise de compétence économique qui inclut les télécommunications, Lille Métropole se préoccupe d’un câblage approprié de tout son territoire pour garantir un débit important aux entreprises implantées sur la métropole. Cinq années plus tard, les besoins des territoires et des entreprises ont évolué et le débit nécessaire pour garantir le développement de leur activité n’est pas suffisant à la suite des travaux engagés.

En 2009, Lille Métropole met en place un schéma d’aménagement numérique pour reconstruire et harmoniser le réseau. Il s’agit de déployer la fibre optique à tous les sites « stratégiques » et en besoin fort d’usages : mairies, hôpitaux, et les ZAC. L’enjeu est de connecter 135 000 foyers et de moderniser le réseau existant, qui couvre près de 70% des communes (Numéricable).

En chiffres, cela signifie : 

  • 210 000 prises concernées par la modernisation des réseaux câblés ;
  • 1 800 sites publics ;
  • 237 parcs d’activités ;
  • 518 000 prises sur la totalité du territoire ;
  • 145 000 prises ;
  • environ 500 km de réseau de collecte (réseaux structurants) ;
  • environ 1 600 km de réseau de desserte (acheminement du service à l’abonné final).

Le très haut débit est l’outil qui permettra de généraliser les usages numériques.

En numérisant les données de tous les jours, les possibilités d’actions restent ouvertes à l’ensemble des secteurs d’activités.

Aujourd’hui, l’accès à Internet est largement répandu puisque le nombre de personnes disposant d’une connexion à Internet à domicile a augmenté de façon continue et significative : 7 ménages sur 10 possèdent désormais une connexion à Internet à la maison.

 

LA MÉTROPOLE ACCOMPAGNE CES NOUVEAUX USAGES 

en offrant aux utilisateurs un nouveau mode d’action, un gain de temps, ou une limitation des déplacements :

•    les démarches administratives (sécurité sociale, CAF, Pôle emploi) ;

•    les démarches fiscales ;

•    le commerce électronique (vêtements, livres, musique, voyages…) ;

•    l’usage de la banque en ligne ;

•    le suivi des soins médicaux ;

•    la carte cantine ou culture ;

•    la billettique transport et toute l’information multimodale ;

•    les échanges en visioconférence ;

•    télétravail, télémédecine, télé-éducation ;

•    l’échange de données techniques entre entreprises…

 

 

 

Par Florence Durand-Tornare