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Vers un modèle français de la « ville intelligente partagée »

Publié le 2 janvier 2018

 

Ce rapport commandé à un élu, Akim Oural, président du groupe numérique de la CNCD, par Jean-Marc Ayrault, alors ministre des affaires Etrangères et François Rebsamen Président de la Commission Nationale de la Coopération décentralisée est le résultat d’un travail entre trois mondes, celui du politique qui inspire une vision à long terme, celui de l’université, sous la direction d’Emmanuel Eveno, président de Villes Internet,  qui trace la continuité historique et référence les concepts, et celui du monde associatif, avec la contribution de Florence Durand-Tornare, fondatrice de l’Association Villes Internet, qui relie le concept aux réalités quotidiennes des acteurs et des lieux.

Il en résulte un constat géographique, historique et pragmatique sur la réalité des “Villes Intelligentes” qui permet d’appréhender la construction en cours d’un modèle français et sa capacité à exister et à être reconnu à l’étranger.

Dans un contexte de crise dans les relations entre Etats et collectivités, en France et à l’international, plus que jamais il est indispensable, que les gouvernements et les élus soient attentifs aux différentes formes d’éclosion de l’innovation dans les territoires pour continuer à faire de la République Française un modèle en résonance avec l’esprit du temps. Un modèle qui s’appuie non plus sur une logique de l’offre, mais sur une logique de la demande.

Ce rapport porte l’espoir de construire une “ville partagée” dans de nouvelles partenariats internationaux, rendus possibles par les technologies “numériques” et en puisant dans le patrimoine de compétences et de relations de la coopération décentralisée.

La diversité des contributeurs et l’écoute particulière des chercheurs propose un point de vue ouvert sur la continuité historique et donc sur une dimension temporelle à long terme. Ce n’est pas un catalogue de bonnes pratiques, de bonnes techniques, comme d’autres l’ont très bien fait. Nous assumons des points de vue et une lecture des tendances en cours qui ne font pas l’unanimité, nous n’avons pas voulu esquiver des controverses en cours, mais nous avons effectué des choix.

Ce rapport est donc un outil pour stimuler la réflexion et qui appelle à l’échange, au débat. Il vise à installer les controverses productives d’un débat national qu’il veut engager. Un débat pour que les élus d’aujourd’hui passent, en pleine conscience des choix, le flambeau à ceux de demain. Le flambeau du vécu quotidien de ce qui n’est pas, comme nous le rappelait récemment Patrick Viveret, une “révolution numérique” mais bien une “métamorphose”.

Demander à recevoir l’intégralité du rapport ou les bonnes feuilles à  [email protected]

 

Par Florence Durand-Tornare