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La région Grand Est porte haut les couleurs de Villes Internet

Publié le 18 novembre 2021 Services publics Territoire durable

Dans le dernier palmarès du Label national Territoires, villes et villages Internet, la région Grand Est est la 3e mieux représentée, après l’Ile-de France et Auvergne-Rhône-Alpes. La région Grand Est compte 57 collectivités labellisées depuis 2014 et 43 membres actuellement. Le 8 novembre 2021, France 3 dans son émission “Avant JT” a consacré un reportage aux élu·es de Villes Internet et leurs actions dans cette région.

Bras-sur-Meuse, le village aux 5@

Depuis 2017 et l’obtention de la fameuse 5ème arobase, le village a poursuivi le développement de son action numérique autour de son espace de coworking, de son fablab dont le matériel a été renforcé et avec son centre de formation. [Lire ici notre article consacré à Bras-sur-Meuse en 2019]

“Les arobases sont là pour saluer les initiatives de la commune dans tous les domaines au service des citoyens, des entreprises, des collectivités… Les tiers-lieux sont l’avenir des territoires ruraux. Cela permet de fixer la population et de rapprocher le monde du travail du domicile, donc c’est bon pour l’environnement”.

Julien Didry, maire de  Bras-sur-Meuse de 2001 à 2020. 

Comme Bras-sur-Meuse, 9 autres villages de France ont été labellisés 5@ en 2021.

Caroline Zorn, vice-présidente de Villes Internet

Invitée à s’exprimer sur le plateau de France 3 au sujet de Villes Internet, l’élue strasbourgeoise explique que l’objectif de l’association est de développer l’Internet citoyen. “L’Internet citoyen permet de développer des actions qui sont en lien avec les besoins des citoyennes et citoyens. Il s’agit d’offrir quelque chose d’utile dans les territoires. Auparavant, cela était utile, aujourd’hui c’est essentiel. 

« Il faut penser le numérique de manière raisonnable. Les élu·es doivent porter politiquement les initiatives, l’association Villes Internet les accompagne”, rappelle-t-elle, faisant référence à la motion du 3e Congrès National des élu·es au numérique qui vient d’être adoptée en octobre dernier.

Principale action de l’association cette année, l’arobase verte qui a fait son apparition lors du dernier label : “Lorsqu’on parle de numérique responsable, on insiste sur l’éducation populaire. Il faut traduire la consommation des services numériques de manière concrète. Il ne faut pas oublier qu’il existe des consommations réelles derrière les services numériques. Il faut en parler aux citoyens qui les utilisent et les limiter tout en ayant un service qui soit efficace pour les citoyens, c’est un des objectifs de Villes Internet”.

 

Par Anna Mélin